Heureuse détentrice du Tokyo Pass, j’en ai profité pour aller découvrir la dernière partie de la grande exposition L’Etat du Ciel au Palais de Tokyo, quelques jours avant la fin (dépêchez vous ça se termine le 7 septembre!). Pour être plus précise c’est en fait plutôt 4 expositions que j’ai vu. ‘Bastards‘ de Ed Atkins et ‘ All that falls‘ (L’Etat du Ciel partie 3), ‘Aujourd’hui le monde est mort‘ d’Hiroshi Sugimoto (L’Etat du Ciel partie 2) et ‘Jamais la mer ne se retire‘ d’Ange Leccia. Plutôt que de faire un long article sur l’ensemble des oeuvres je préfère me focaliser sur chacun des artistes.
Je commence aujourd’hui par ‘Bastards’ d’Ed Atkins. Ce qu’on retient surtout de ‘Bastards’ c’est l’imposante installation vidéo composée de 3 écrans. Sur ces écrans le jeune artiste anglais nous parle par l’intermédiaire d’un avatar parfaitement modélisé. A travers un enchaînement d’images (le personnage qui se retrouve nu sous une table ou attablé à un bar une cigarette à la main un verre de whisky dans l’autre -toujours nu- , un liquide qui coule, l’apparition furtive de mots sur l’écran…), Ed Atkins avec sa voix grave (qui s’intègre parfaitement à l’ensemble de la vidéo) nous parle de ses doutes, du lien entre virtuel et réel, la place de l’Homme dans le monde…
Le tout accompagné d’une bande sonore à l’image de la vidéo, totalement mélancolique et brutale (faisant face à un seul écran vous êtes quand même happés par le son des deux autres vidéos). Je pense notamment à Erbarme dich, tiré de la Passion selon saint Matthieu de Bach, et que l’artiste finit par chanter.
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite donc à courir au Palais de Tokyo pour apprécier Ribbons!
Soyez le premier à commenter