J’ai eu l’occasion pour la première fois de passer un weekend à Lyon, et en bonne touriste que je suis, d’aller visiter quelques incontournables. On peut citer notamment la magnifique Basilique Notre Dame de Fourvière, la place Bellecour, ou encore ces ruines romaines assez surprenantes (je ne m’attendais pas du tout à trouver les ruines d’un théâtre à Lyon!).
Ce qui ne fût pas une découverte par contre c’est le musée des Confluences, que j’avais prévu depuis quelques temps déjà d’aller visiter. Difficile de passer à côté de ce nouveau lieu à l’architecture imposante et déstructurée (vous pourrez voir ici quelques photos du chantier et vous faire une idée de la finalité du bâtiment).
Inauguré fin 2014, le musée des Confluences a pour ambition de nous raconter l’Homme et la Terre, rien que ça! Pour nous raconter cette histoire, la muséographie s’articule autour de 4 grands thèmes mêlant plusieurs disciplines (sciences et techniques, paléontologie, minéralogie, arts primitifs…) :
- Origines, les récits du monde
- Espèces, la maille du vivant
- Sociétés, le théâtre des hommes
- Éternités, visions de l’au-delà
A travers l’exposition de squelettes d’animaux disparus, de fossiles, d’objets de rites funéraires de civilisations maintenant éteintes, de vidéos pédagogiques ou encore la reconstitution grandeur nature des premiers Hommes, le musée nous fait voyager à travers les siècles et (re)découvrir l’histoire du monde.
Plutôt sensibles à l’évolution et aux animaux disparus j’ai particulièrement apprécié la salle s’intéressant aux origines de la Terre. Par chance en plus cette visite s’est déroulée durant la période où je lisais le livre d’Elizabeth Kolbert “La 6ème extinction – Comment l’Homme détruit la vie’, qui consacre presque chaque chapitre de son livre à une espèce disparue. Quel plaisir donc d’avoir face à moi au musée des Confluences un squelette de félin à dents de sabre, des fossiles d’ammonites, ou encore un fossile de dent de mastodonte !
N’ayant malheureusement pas anticipé l’affluence, je n’ai pas pu parcourir la salle “Sociétés, le théâtre des hommes”. Une bonne excuse pour y retourner donc.
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