Ça fait un moment qu’on a pas écrit sur nowthings. C’est pas qu’il se passe rien d’intéressant, mais plutôt par manque de temps. On va essayer de se rattraper et de reprendre tranquillement.
On commence cette “nouvelle” année par un article sur Soap&Skin, son dernier album et sa tournée qui l’accompagne. Soap&Skin, de son vrai nom Anja Franziska Plaschg, c’est une jeune chanteuse et musicienne autrichienne, peu médiatisée, mais néanmoins très talentueuse. Qualifiée d’enfant prodige, elle a débuté la musique très jeune e (elle a touché son premier piano à 6 ans et son premier violon à 14 ans) puis s’est essayée à des études d’art qu’elle a totalement abandonné à l’âge de 18 ans, pour se consacrer à sa musique. Dès 19 ans, elle sort son premier album ‘Lovetune for Vacuum’, déjà salué par la critique. Ce premier album sur lequel je l’ai découverte. Un peu comme une révélation en fait. Car Soap&Skin a une musique plutôt unique. Une voix puissante, posée sur un piano qui transpire la mélancolie. De quoi en faire pleurer plus d’un! Mais c’est ça qu’on aime chez Soap&Skin, l’émotion et la noirceur qui se dégagent de ses chansons. Sur quelques chansons arrivent de nul part des sons, puissants. C’est d’ailleurs sur ces chansons (on peut citer Marche Funèbre par exemple) que sur scène Anja se donne le plus.
En février dernier est sorti son 2ème opus, ‘Narrow’. Plus court que le précédent mais peut être plus intense, porté par l’ombre de son père décédé en 2009 (la première chanson ‘Vater’, chantée en allemand lui rend hommage). Dans cet album elle nous offre en piano/voix une reprise de ‘Voyage Voyage’, la célèbre chanson de Desireless. On est loin de la chanson d’origine tellement l’émotion est là. La beauté de ce dernier album ne fait qu’augmenter mon impatience d’entendre un 3ème opus!
Cet album s’est accompagné d’une tournée (accompagnée d’un ensemble, de sa soeur et bien sûr de son macbook). J’ai eu la chance de pouvoir aller la découvrir au Trabendo il y a quelques jours. Un concert qui m’a marqué. Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas été déçue, du tout. Dès la première chanson elle annonce la couleur. C’est sur Deathmental qu’elle commence, on la voit, habiter par sa musique. C’est ça qui m’a sans doute le plus marqué. La voir habitée par sa musique, au point peut être d’en oublier son public mais personnellement, je ne lui en veux pas. Elle a su transmettre toutes ses émotions à travers ses chansons. Toujours avec humilité.
Vous pouvez voir l’intégralité de son concert à Londres ici.
Et ci-dessous, Deathmental, la chanson d’intro du concert!
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